COMMUNIQUE
12 décembre 2011 Russie : les monarchistes russes au premier rang des manifestations anti-Poutine.
Si le couple Poutine/Medvedev a suscité un véritable espoir de changement en Russie après des décennies de communisme, si Poutine a essayé d'incarner une ligne alternative face aux USA, promus au rôle de superpuissance unique et planétaire, si le même Poutine, ancien agent du KGB, a tenté de réconcilier les Russes avec leur histoire en donnant des signes forts à l'Eglise Orthodoxe, en permettant le retour des descendants des derniers Russes "blancs", en autorisant l'édification d'un monument à la mémoire des enfants martyrs d'Iekaterinbourg (les princesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le Tsarevitch Alexeï) peu de temps après un monument dédié au tsar Nicolas II de Russie et à son épouse dans le monastère Ganina Iama, en organisant le retour des cendres du général Anton Denikine, commandant en chef des "Blancs" de l'Armée des Volontaires et son inhumation avec tous les honneurs militaires au cimetière du monastère de Donskoï... il n'en demeure pas moins que le couple Poutine/Medvedev incarne désormais l'arbitraire à travers des parodies électorales, le muselage des oppositions, la mise en coupe réglée de l'économie russe et de ses matières premières grâce à une caste d'oligarques millionnaires mais interchangeables.
L'ère Poutine/Medvedev a probablement correspondu à un moment particulier de l'Histoire russe, moment qui nécessitait une forme de stabilisation politico-économique après des années d'errance socialiste-soviétique (dont l'ex KGBiste Poutine, petit fils d'un garde du corps de Staline, avait été un des rouages). Il n'en demeure pas moins vrai qu'une majorité du peuple russe, blessée dans sa dignité, paupérisée, déboussolée, rejette aujourd'hui un pouvoir qui s'apparente de plus en plus à un régime dictatorial et personnaliste qui ne veut pas dire son nom.
Présents aux premiers rangs des manifestations qui secouent les grandes villes Russe, nos camarades du Russkoe Imperskoe Dvijenie (Mouvement impérial russe), bien identifiables avec leurs drapeaux jaunes-blancs-noirs frappés de l'Aigle impériale, peuvent compter sur le soutien de la Condérence Monarchiste Internationale (Международная Монархистская Конференция - ММК).
La Conférence Monarchiste Internationale invite les organisations et journaux monarchistes russes (Russian Imperial Union-Order (RIU-O), Русское Имперское Движение / Russkoe Imperskoe Dvijenie (РИД), РУССКIЙ МОНАРХИСТЪ, Russian Monarchist's Blog, ЛегитимистЪ / The Legitimist, За Вѣру, Царя и Отечество) à lui adresser régulièrement leurs informations et communiqués afin qu'elle puisse les diffuser auprès du public occidental et donner à cette "autre" opposition l'occasion de se faire entendre.
Entre l'auroritarisme poutinien, le revanchisme néo-communiste et une élité libérale occidentalisée, coupée de la réalité quotidienne russe, qui sait si l'alternative monarchiste en Russie ne finira pas par apparaître comme la plus crédible et la plus durable.
Si le couple Poutine/Medvedev a suscité un véritable espoir de changement en Russie après des décennies de communisme, si Poutine a essayé d'incarner une ligne alternative face aux USA, promus au rôle de superpuissance unique et planétaire, si le même Poutine, ancien agent du KGB, a tenté de réconcilier les Russes avec leur histoire en donnant des signes forts à l'Eglise Orthodoxe, en permettant le retour des descendants des derniers Russes "blancs", en autorisant l'édification d'un monument à la mémoire des enfants martyrs d'Iekaterinbourg (les princesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le Tsarevitch Alexeï) peu de temps après un monument dédié au tsar Nicolas II de Russie et à son épouse dans le monastère Ganina Iama, en organisant le retour des cendres du général Anton Denikine, commandant en chef des "Blancs" de l'Armée des Volontaires et son inhumation avec tous les honneurs militaires au cimetière du monastère de Donskoï... il n'en demeure pas moins que le couple Poutine/Medvedev incarne désormais l'arbitraire à travers des parodies électorales, le muselage des oppositions, la mise en coupe réglée de l'économie russe et de ses matières premières grâce à une caste d'oligarques millionnaires mais interchangeables.