COMMUNIQUE
29 septembre 2011 Libye: savoir assumer ses choix.
Notre organisation, dont les statuts sont parfaitement légaux et les financement transparents, est la cible, depuis quelques semaines de groupes divers se réclamant de l'ultra-gauche.
Manifestement, le soutien actif qui a été celui de la Conférence Monarchiste Internationale dans le vaste mouvement du "Printemps arabe" auprès des peuples asservis n'a pas été du goût de tout le monde.
Notre condamnation sans faille du régime sanglant du colonel Muammar Kadhafi, notre appui politique à son opposition et notamment à la composante monarchiste de celle-ci, auront réveillé les haines et les fantasmes conspirationnistes à notre égard venant de groupes et mouvements qui, par leurs propres références politiques, n'ont de leçons d'humanisme à donner à personne.
La Conférence Monarchiste Internationale relègue donc les accusations dont elle est victime au plus profond de son mépris ainsi qu'elle l'avait déjà exprimé dans un précédent communiqué (voir ICI), et ce au moment même où les nouvelles autorités libyennes viennent de mettre à jour un charnier de 1.200 cadavres environ aux alentours de Tripoli, abominable exemple de la politique répressive orchestrée durant 40 années par le colonel Kadhafi.
A peine est-il nécessaire de rappeler ici la responsabilité prouvée, avérée, avouée et directe du régime kadhafiste dans le terrible attentat de Lockerbie qui avait coûté la vie à 270 personnes en Ecosse pour enfoncer encore le clou.
Libre à ceux qui le soutiennent de le défendre encore comme leurs pères, hier, ont défendu les ethnocides de Pol Pot et de Mao ou comme leurs grands-pères se sont aveuglés devant les crimes de Staline. Nous ne doutons pas qu'ils défendront demain avec la même énergie Kim Jong Il l'assassin de son propre peuple.
Pour sa part, la Conférence Monarchiste Internationale a les mains propres. Ses méthodes sont légales, et ses combats sont justes. Les photos truquées et les délires mensongers qu'on nous oppose n'y changeront rien. En d'autres temps, sur d'autres sujets, nous aurions souri de ces pitoyables tentatives de manipulation. Mais nous n'aimons pas rire avec la mort.